Heureux si la mort le surprit tandis qu’il se croyait vainqueur ! […] Nul doute qu’un narrateur vraiment primitif ne l’eût pris de la sorte et ne fût allé au bout ; mais, pour nous, lecteurs modernes, qui, après tout, ne sommes pas Corses, qui nous intéressons à Orso et qui tenons fort à ce qu’il ne finisse ni par le mâquis ni par les galères, nous sommes heureux de la dextérité du romancier qui nous l’a montré cédant tout autant qu’il faut et s’en tirant toutefois, ne commençant pas le premier, mais, du moment qu’il s’en mêle, faisant coup double.
Il possédait, dit M. de Vigny, une qualité bien rare, et que Mazarin exigeait de ceux qu’il employait : il était heureux. […] Étienne était heureux ; il avait l’humeur facile, le talent facile, la plume aisée, une sorte d’élégance courante et qui ne se cherche pas.
J’étais heureux de cette occasion qui s’offrait de rafraîchir ma mémoire par une vision directe. […] Nous sommes bien heureux vraiment que, à la suite d’une observation si détaillée, l’auteur n’ait pas ajouté un chapitre d’histologie, et nous ait fait grâce de l’autopsie » 86.