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428. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Émile Zola »

Zola est trop absolument matérialiste pour n’être pas un démocrate, et surtout quand j’ai vu, dès les premières pages, le héros du livre revenir de Cayenne, d’où il s’est sauvé, pour vivre caché dans ce Paris qui engouffre également tous les crimes et toutes les misères. Mais l’auteur du Ventre de Paris n’avait inventé son héros que pour les besoins de sa Halle, et pour en faire tourner à vous en donner des bluettes, dans une valse de description éternelle, toutes les nombreuses faces autour de lui ! […] Le héros, le triste héros de M. 

429. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 322-324

Dans une autre circonstance, une de ces Héroïnes de Société, qui ont toujours des Beaux-Esprits à leurs gages, le pressant de faire une comparaison d'elle avec le Soleil ; Théophile qui n'étoit pas aussi souple & aussi respectueux que nos Poëtes d'aujourd'hui, fit ce Quatrain : Que me veut donc cette importune ?

430. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « DU ROMAN INTIME ou MADEMOISELLE DE LIRON » pp. 22-41

l’héroïne a déjà aimé ? […] Je sais que l’héroïne ne doit avoir qu’un goût ; qu’il doit être pour quelqu’un de parfait et ne jamais finir, mais le vrai est comme il peut, et n’a de mérite que d’être ce qu’il est. […] Ce n’est pas un héros de roman qu’Ernest : nous l’avons connu adolescent vif, impétueux, d’une physionomie spirituelle, ni beau ni laid ; il est devenu homme, appliqué aux affaires, modérément accessible aux distractions de la vie, fidèle à sa chère et tendre Justine, mais non pas insensible à Cornélia.

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