L’Église, à qui vous avez fait la guerre, ouvre son sein pour vous recevoir : et les théâtres, objet éternel de vos complaisances, qui nous ont si souvent attiré votre indignation, vous ont abandonné et trahi. […] Comme ils sont tous très ignorants dans l’art de la guerre, ils croient rendre cet art méprisable en le déprimant ; mais, comme je vous l’ai dit, ils décrient généralement toutes les sciences, et ils élèvent la seule géométrie sur ces débris, pour anéantir toute gloire étrangère, et la concentrer uniquement sur leurs personnes. […] Par les dons de l’esprit placés aux premiers rangs, Ils ont parlé d’en haut aux peuples ignorants ; Leur voix montait au Ciel pour y porter la guerre ; Leur parole hardie a parcouru la terre. […] « Accoutumez-vous à la disette des talents en tout genre, à l’esprit devenu commun, et au génie devenu rare, à une inondation de livres sur la guerre pour être battus, sur les finances pour n’avoir pas un sou, sur la population pour manquer de recrues et de cultivateurs, et sur tous les arts pour ne réussir dans aucun. » (Ibid. […] Elle ne se ralentit pas même dans les guerres qu’il soutenait contre l’Europe ; car, en bâtissant trois cents citadelles, en faisant marcher quatre cent mille soldats, il faisait élever l’Observatoire, et tracer une méridienne d’un bout du royaume à l’autre, ouvrage unique dans le monde.
Il était de Castille et avait nom Rodrigue, — Rodrigue Diaz de Bivar ; on l’avait surnommé le Campéador ou l’homme des combats singuliers, celui qui sortait volontiers des rangs pour défier le plus brave des ennemis à se mesurer avec lui : il avait d’abord, et dès sa jeunesse, acquis ce surnom dans une guerre que don Sanche de Castille avait faite à son cousin don Sanche de Navarre. […] Lui-même, on le voit d’abord au service de Sanche, roi de Castille, lequel avait guerre contre son frère Alphonse, roi de Léon et des Asturies. […] Câdir étant mort de mort tragique, le Cid, sous couleur de le venger, se mit en guerre contre le gouvernement de Valence et vint assiéger la ville. […] Cette Chronique rimée, toute grossière qu’elle est, et indélicate de ton, a cependant en elle un certain souffle de guerre et de bataille qui agit quand on la lit à haute voix. […] j’ai près de moi mes filles et ma femme… J’entrerai en guerre, je ne pourrai l’éviter.
Comme dans les Perses, il est composé de vieillards, gardiens invalides de la ville dont la guerre a emporté la jeunesse. […] Mais son chant s’attriste aussitôt au souvenir de la femme qui a engendré cette guerre meurtrière. […] Le Chœur poursuit son chant morose, plein de paroles malsonnantes qui détonnent sur la joie prescrite. — Que de morts a coûté cette guerre meurtrière ! […] Au lieu de la face radieuse de la guerre, le héraut découvre son revers sinistre. […] Il revient de la grande guerre qui ferme le cycle de l’âge héroïque.