Le gouvernement impérial avait décidé qu’on rédigerait, à l’occasion de l’Exposition de 1867, un ensemble de rapports sur le progrès des sciences, des lettres et des arts en France au XIXe siècle.
Préface Ceci n’est pas un livre : c’est un Cours ; ou plutôt ce n’est que le commencement d’un Cours, celui de Littérature française moderne, — qui a été ouvert au Collège de France le 27 avril 1881, et qui a continué depuis. On n’a pas cru devoir changer ici le cadre de ces leçons, ni les déguiser en chapitres. Il a paru préférable de les laisser, à peu de chose près, telles qu’elles étaient venues. Peut-être eût-il mieux valu en attendre la fin, pour en écrire le commencement. Mais alors je me fusse trouvé si loin de celui-ci, que, même à l’aide de mes notes, j’aurais eu grand’ peine à le ressaisir.
N’envisageons que le cas le plus honorable, celui où le reporter doit non seulement se placer au point de vue de l’intérêt français, mais alimenter devant l’opinion la thèse de son gouvernement, apporter des pièces dans un dossier d’avocat.