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1272. (1890) L’avenir de la science « VI »

Cela suppose chez nos voisins un goût merveilleux pour les choses sérieuses, et peut-être aussi quelque courage à s’ennuyer bravement, quand cela est de règle. […] La distinction du bon goût parisien et du mauvais goût provincial est la conséquence de la même organisation intellectuelle ; or cette distinction est aussi mauvaise pour la capitale que pour la province ; elle donne à la question de goût une importance exagérée.

1273. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292

Un siecle où l’on n’a pas rougi de comparer un fade & ennuyeux Roman1 à un Poëme divin, est-il donc fait pour donner des loix, contre les décisions d’un siecle plein de lumieres & de goût, qui avoit déjà fixé la question ? […] Dans ses Réflexions sur la Grammaire, la Rhétorique, la Poétique & l’Histoire, on admire le Littérateur éclairé, l’Erudit sans étalage, l’homme de goût sans affectation.

1274. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VIII »

Vous opposez votre goût au mien. […] Pour juger ainsi Télémaque, Bossuet n’avait pas besoin d’être injuste : il lui suffisait d’avoir du goût.

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