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745. (1889) Émile Augier (dossier nécrologique du Gaulois) pp. 1-2

» Et lorsque l’on construisit l’église de Croissy, qui coûta deux cent mille francs, Augier tint à apporter son obole et m’envoya cinq cents francs… Il n’allait pas à la messe, il est vrai ; mais que de fois, il a donné le pain bénit… Un jour même, je m’en souviens, il blâma Victor Hugo de n’avoir pas voulu recevoir de prêtre à son lit de mort… » Aussi je suis persuadé que, s’il eût gardé sa connaissance, il eût été heureux de recevoir mes encouragements et mes exhortations au moment où il était rappelé vers un monde meilleur… » Les funérailles aux frais de l’État Les paroles si conciliantes et si prudentes du vénérable curé de Croissy, le souci que montra naguère l’illustre mort de s’opposer à la reprise du Fils de Giboyer, pour ne pas paraître s’allier au gouvernement républicain dans sa lutte contre le sentiment chrétien, cette vie de travail, de gloire et de probité, doivent, dans un journal catholique, épargner un blâme, si discret soit-il, à l’homme de génie qui meurt sans que les siens lui aient permis, dans un but que nous n’avons pas à juger, de mettre son âme en règle vis-à-vis de Celui dont émane tout génie. […] C’étaient, au fond, deux hommes d’un suprême bon sens : seulement Gautier, méprisant les foules, gardait son bon sens pour lui, ou ne le divulguait qu’enveloppé de malicieuses réticences ; tandis qu’Angier allait droit à ces foules : il se révoltait au spectacle des bassesses humaines et des décadences, et les cinglait alors avec des œuvres maîtresses, comme le Mariage d’Olympe, les Effrontés, la Contagion.

746. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »

Niânyi), l’hyène du conte de Binanmbé, le lièvre de Le lièvre et le dioula, le serpent Minimini, le cheval de nuit, le ouârasa le bayéni (Mauvais Gardien) les hyènes du conte « D’où vient le soleil », celles qui gardent les métaux précieux (conte du Rapt des métaux), l’éléphant Mamadi Bâ (Molo), l’hyène qui renseigne le roi Dinah (Lanrezac op. cit. […] Ceux même qui sont parvenus à les mettre en fuite gardent longtemps l’esprit égaré et le corps malade et ne se rétablissent que malaisément.

747. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »

. — « Pour garder son pouvoir, un talisman doit rester caché » 110 (Le koutôrou porte-veine, etc […] Voir encore le dévouement de la fille du massa se sacrifiant, dans le conte ainsi intitulé, pour garder le pouvoir à son père.

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