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350. (1913) Poètes et critiques

Ainsi procède le sculpteur : il a gardé le souvenir d’un pur camée syracusain et, un matin, il pétrit dans ses doigts la statue imitée et originale. […] Le souvenir que j’en ai gardé ne s’effacera pas. […] Oui, Michel Jouffret fut professeur, et métaphysicien, et orateur, et, à son heure, homme public ; mais, au fond de son cœur, depuis ses jeunes ans, jusqu’à sa dernière heure, il garda religieusement un asile pour la poésie. […] Je me garderai de trahir cet ouvrage en le résumant. […] Quelque vénération qu’il eût gardée pour Taine, M. 

351. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Avant-propos »

Même à ce point de simplification, il nous paraît garder cette indéniable utilité de donner à son auteur une occasion publique de manifester sa gratitude à l’égard de tous ceux qui lui furent bienveillants, efficaces et doux, de lui permettre un partiel acquittement de la dette accumulée, — et, ayant reçu pendant vingt années, de rendre à son tour.

352. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fleury, Albert (1875-1911) »

Les vers libres qu’il lui offre sont gauches quelquefois, émus souvent, exquis toujours, et des leitmotivs de sa passion nous gardons de doux murmures : Rien qu’une fois, elle a passé dans le chemin, Elle a chanté de charmantes caresses, Elle a fait oublier l’ennui morne des heures.

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