Il frappa l’imagination de bien de jeunes gens. […] L’idée de se voir au milieu d’eux, le frappa d’une manière singulière. […] On s’approche ; on offre devant cette emblême des bougies & des pastilles qu’on laisse ; on se retire, après avoir fait quatre génuflexions & frappé quatre fois la terre de son front. […] La ressemblance le frappa. […] Il donna le parallele des deux arbres, & la ressemblance frappa.
Quand Bonaparte la frappa, il en voulait confusément à cette rivalité qu’elle affectait sans s’en rendre compte elle-même. […] Ce sont des riens dont l’accent surtout nous frappe, comme par exemple : Dans cette vie qu’il faut passer plutôt que sentir, etc. […] S’il y a, comme fonds naturel et comme manière d’artiste, de grandes différences entre M. de Chateaubriand et Mme de Staël, on est frappé d’ailleurs par les ressemblances bien essentielles qu’ils présentent : tous deux aimant la liberté, impatients de la même tyrannie, capables de sentir la grandeur des destinées populaires, sans abjurer les souvenirs et les penchants aristocratiques ; tous deux travaillant au retour du sentiment religieux, dans des voies plutôt différentes que contraires. […] L’active constance de quelques amis frappés pour elle, l’abandon, les chétives excuses, les peurs déguisées en mal de poitrine, de quelques autres, l’avaient touchée au cœur et diversement contristée. […] Je ne veux rien souffrir de cette clique ; je ne veux point qu’ils fassent de prosélytes et qu’ils m’exposent à frapper de bons citoyens. » Napoléon affecte de considérer en principe Mme de Staël comme étrangère, et de même il affectait alors de ne voir en Benjamin Constant qu’un étranger : cela se raccommoda dans les Cent-Jours.
J’entends par génie, le caractère transcendant du talent, cette physionomie de l’esprit qui vous frappe au premier coup d’œil dans un homme de lettre, ou dans un homme politique, soit par la nouveauté inattendue, soit par la force de l’acte, de la pensée et du style, et qui vous fait dire : Voilà un homme de génie. […] Il frappe comme un homme qui agite ses poings dans son sommeil. […] Gabriel s’approcha de la porte, la frappa du poing et cria : « Ouvre. » Un aboiement à demi étouffé se fit entendre. […] Guérassime baissa le front, puis aussitôt le relevant brusquement, regarda encore Moumou, qui pendant ce temps était restée près de lui agitant innocemment la queue et dressant avec curiosité l’oreille, répéta le signe qu’il avait déjà fait autour de son cou, et se frappa la poitrine comme pour dire qu’il se chargeait lui-même de cette cruelle exécution. […] Guérassime le regarda fixement avec un sourire de mépris, se frappa de nouveau la poitrine, rentra dans sa chambre et referma sa porte.