/ 2274
1457. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) » pp. 104-118

D’Alembert, parlant de ces vers de Fléchier, par lesquels l’orateur avait préludé à ses succès de chaire, a dit ingénieusement : « Rien n’est plus utile à un orateur pour se former l’oreille que de faire des vers, bons ou mauvais, comme il est utile aux jeunes gens de prendre quelques leçons de danse pour acquérir une démarche noble et distinguée. » (Éloge de Fléchier.) — Se rappeler aussi ce que dit Pline le Jeune en ses Lettres (liv. 

1458. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XV. De l’imagination des Anglais dans leurs poésies et leurs romans » pp. 307-323

Lui, formé pour la méditation et la valeur ; elle, pour la douceur et la grâce attirante ; lui, pour adorer Dieu seul ; elle, pour adorer Dieu en lui. » 53.

1459. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre IV. L’écrivain (suite) »

Ils s’y développent, ils y agissent par leurs propres forces et d’eux-mêmes ; ils n’y sont point contraints par les passions ou les facultés qu’ils y rencontrent : ce sont des hôtes libres ; tout le soin du poëte est de ne point les gêner ; ils se remuent et il les regarde, ils parlent et il les écoute ; il est comme un étranger attentif et curieux devant le monde vivant qui s’est établi chez lui ; il n’y intervient qu’en lui fournissant les matériaux dont il a besoin pour s’achever et en écartant les obstacles qui l’empêcheraient de se former.

/ 2274