« A le voir seulement, dit Angeodonus, on démêloit un étourdi, un fou, un insensé, un furieux, un enragé, un glorieux, un impertinent, un menteur, un débauché, un méchant, un quérelleur, un impie, un écrivain sans dieu, sans foi, sans religion quelconque ; & l’on voyoit si bien tout cela, que, ni le bronze ni la toile n’eussent jamais pu être, comme son visage, l’image d’un monstre.
La foi ou la fidélité était leur première vertu ; la fidélité est pareillement la première vertu du christianisme.
Les missionnaires assurent que le plus grand obstacle qu’ils aient trouvé dans ce pays à la foi chrétienne, c’est qu’on ne peut persuader aux nobles que les gens du peuple sont hommes comme eux. — L’empire de la Chine avec sa religion douce et sa culture des lettres, est très policé. — Il en est de même de l’Inde, vouée en général aux arts de la paix. — La Perse et la Turquie ont mêlé à la mollesse de l’Asie les croyances grossières de leur religion.