Le peuple, menacé au xvie siècle dans tout ce qui était sa vie, sentait absolument cette identité que les historiens devraient montrer davantage pour expliquer une action qui ne fut point une révolte dans le sens que les révolutions modernes ont donné à ce terrible mot, et pour l’expliquer aux penseurs politiques de nos jours qui ont rayé, il est vrai, les questions de foi de leurs programmes, c’est-à-dire toute l’économie de la vie morale, mais qui, en présence des intérêts matériels, comprendront peut-être que la Ligue, c’est-à-dire la société même, courût aux armes pour se sauver ! […] Nous ne trouvons que le bénédictin d’étude et de foi.
Toutes les fois qu’il y parle du catholicisme, ce n’est pas seulement avec un respect qui est plus que de la convenance, mais c’est avec une telle intelligence qu’on croirait presque à la sagesse de la Foi. […] Il y a aussi le mysticisme dans la règle, dans l’orthodoxie, dans l’unité de la foi et du dogme, dans l’obéissance de la discipline, le grand mysticisme catholique enfin.
La Philosophie a remplacé la foi religieuse qui, pour tant de gens, est une duperie, par l’infatuation de la vanité, qui pour tout le monde est un profit. […] Selon nous, à défaut d’autres marques, cela seul eût prouvé qu’ils le reconnaissaient pour un des leurs, c’est-à-dire pour un philosophe, malgré sa foi et son titre de prêtre — et ils avaient raison, du reste, car, malgré tout cela, il en est un !