En ce moment traversaient la chaussée, trois ouvrières, dont l’une, ma foi, qui était très gentille, dit à ses camarades, en me touchant presque de la main : « Voilà l’entreteneur que je rêverais ! […] Ça peut être encore long, ma foi, je m’en vais. […] les cochons, que ces gouvernants qui travaillent à tuer la foi chez ces pauvres diablesses, auxquelles ils n’assurent pas le paradis sur la terre, et dont ils se fichent pas mal avec leur fraternité, écrite en grosses lettres, sur la pierre de leurs ministères.
Et Sganarelle y ajoute foi ! […] Les sociétés où le juste crédit qu’on accorde à la foi sincère peut donner à de malhonnêtes gens l’idée de s’accréditer par la fausse piété, savent à quels signes on les reconnaît ; et le Tartufe n’est pas seulement un chef-d’œuvre d’art, c’est, particulièrement dans notre pays, une garantie et une sauvegarde.
Pour nous apprendre l’inénarrable puissance de ce secret, Wagner nous montre d’abord la beauté ineffable du sanctuaire, habité par un Dieu qui venge les opprimés, et ne demande qu’amour et foi à ses fidèles. […] » auprès du monologue grandiose de Brünnhilde, dans la Tétralogie, alors que le drame à son apogée, éclate en une intensité pleine d’allégresse, et évoque, comme la fin de Tristan, la vision d’une transfiguration radieuse, produite par cet optimisme pur qui s’appelle foi et amour, et surgie des profondeurs même de l’âme humaine !