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705. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LES JOURNAUX CHEZ LES ROMAINS PAR M. JOSEPH-VICTOR LE CLERC. » pp. 442-469

Le Clerc a exprimé une vue historique très-séduisante et très-ingénieuse ; c’est que, sous Vespasien, il y eut un renouvellement d’études, et, pour tout dire, une véritable rénovation des travaux historiques : « Cet empereur, renonçant le premier aux traditions patriciennes de la famille des Césars qui venait de finir dans Néron, lorsqu’il reconstruisit le Capitole incendié par les soldats de Vitellius ou par les siens, ne craignit point d’en faire un musée historique où se dévoileraient, aux yeux de tous, les mystères de l’antiquité romaine….. […] A côté d’une aile qui finit, l’autre demeure en suspens ; les plus beaux siècles ne sont que des Louvres inachevés. […] Ce qui n’empêche pas qu’il ne nous faille travailler chacun à son jour, et faire vaillamment à son poste comme si tout devait durer et se finir.

706. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. Joubert »

Joubert158 Bien que les Pensées de l’homme remarquable, dont le nom apparaît dans la critique pour la première fois, ne soient imprimées que pour l’œil de l’amitié, et non publiées ni mises en vente, elles sont destinées, ce me semble, à voir tellement s’élargir le cercle des amis, que le public finira par y entrer. […] Ces deux rôles, en effet, se tenaient naturellement, et devaient finir ensemble. […] Je n’aurais pas fini de sitôt, si j’extrayais tout ce qui, chez lui, s’attache au souvenir et vous suit.

707. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »

Les Mémoires de M. de Ségur finissent là aussi, comme s’il avait voulu les clore sur les derniers souvenirs de sa belle et vive jeunesse. […] Mais j’aime mieux finir sur un trait plus humble, plus assorti à la morale familière dont M. de Ségur n’était un si fidèle et si persuasif organe que parce qu’il la pratiqua. […] La dictée s’achevait et le secrétaire finissait d’écrire, lorsque tout d’un coup il aperçut le vieillard de soixante-dix-huit ans qui s’était levé du canapé où il reposait et qui s’approchait de lui en tâtonnant : « Mon ami, je vous ai fait tout à l’heure de la peine, pardonnez-moi. » Ce furent ses paroles.

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