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1346. (1903) Propos de théâtre. Première série

J’ai jadis expliqué (peut-être) pourquoi, pour un Grec, Œdipe Roi n’est pas fini quand Œdipe s’est arraché les yeux. […] Tartuffe est un coquin qui finit par être cueilli par la police ennemie de la fraude. […] Et vraiment, sans cela, il ne serait qu’un grand poète comique qui ferait des comédies qui finissent mal. […] c’est bien fini !  […] Léandre a fini par persuader à son père, puisqu’il tient à juger, de juger à domicile.

1347. (1899) Arabesques pp. 1-223

Il faudrait pourtant en finir : l’œuvre de M.  […] Enfin je finis par concevoir que seules la solitude et la vie en pleine nature pouvaient m’être efficaces pour l’élaboration de l’homme nouveau que je rêvais d’être. […] Robuste et trapu, il poussa entre deux rochers formidables que son tronc, grossi d’années en années, finit par écarter. […] Lebey est un poète fécond — trop fécond peut-être — car, à force de répéter les mêmes choses il finit par lasser le lecteur. […] Si vous insistez, il finira par rompre avec vous.

1348. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470

Le jeune créole, à peine hors des bancs, trahit son caractère vif, enthousiaste et mobile ; il songea d’abord, assure-t-on, à prendre l’habit religieux chez les Pères de la Trappe, et il finit par entrer dans un régiment. […] Tu vins, tu fis parler le véritable amour… Ainsi Ginguené dit presque de Parny, comme on a dit de Malherbe, qu’il fit évènement ; et encore : Le bel esprit n’est plus ; son empire est fini : Qui donc l’a détrôné ? […] Au moment de l’apparition du volume, Ginguené, ancien camarade de collége de Parny, mais poussé surtout par son zèle pour la bonne cause, donna dans la Décade jusqu’à trois articles favorables181, analyses détaillées et complaisantes, dans lesquelles il étalait le sujet et préconisait l’œuvre : « L’auteur, disait-il, l’a conçue de manière que les uns (les Dieux) sont aussi ridicules dans leur victoire que les autres dans leur défaite, et qu’il n’y a pas plus à gagner pour les vainqueurs que pour les vaincus. » Après toutes les raisons données de son admiration, le critique finissait par convenir qu’il se trouvait bien par-ci par-là, dans les tableaux, quelques traits « qu’une décence, non pas bégueule, mais philosophique, et que le goût lui-même pouvaient blâmer » ; il n’y voyait qu’un motif de plus pour placer le nouveau poëme à côté de celui de Voltaire, de cet ouvrage, disait Ginguené, « qu’il y a maintenant une véritable tartufferie à ne pas citer au nombre des chefs-d’œuvre de notre langue. » Le succès de la Guerre des Dieux fut tel, que trois éditions authentiques parurent la même année, sans parler de deux ou trois contrefaçons.

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