Le xviiie siècle finissait, et le xixe s’annonçait par une éclatante rupture : les premiers soleils du Consulat inauguraient une ère nouvelle en littérature comme en politique, et ce changement à vue, cette réaction déclarée de toutes parts, qui naissait du fond des doctrines, s’affichait jusque dans la forme des talents. […] c’est vous dire qu’elle finira dans quatre jours, et je mourrai, bon et généreux citoyen, avec le regret de n’avoir point vu, de n’avoir point connu un homme à qui je dois autant d’attachement que d’estime. […] Mille amitiés. » Durant toute cette relation amicale, comme dans la plupart de celles même qui lui étaient le plus chères, on peut le remarquer, Fauriel, occupé au travail, enchaîné par les habitudes, et plus fidèle qu’actif aux souvenirs, Fauriel écrivait peu et laissait bientôt tomber, sans le vouloir, une des extrémités de la chaîne que l’autre correspondant, à son tour, finissait par ne plus soutenir que faiblement. […] — « Expression, dit Fauriel, d’une mélancolie naïve et profonde ; et qui semble marquer, dans l’âme à laquelle elle échappe, l’instant où finit cette surprise accablante dont notre imagination est d’abord frappée lorsque la mort vient de nous ravir un être nécessaire à notre bonheur, et où commence la conviction douloureuse d’une perte éternelle ! […] J’ai entendu comparer quelques-uns des morceaux qu’il a soignés à des esquisses très-bien faites, tracées avec le crayon de mine ; et quand il avait fini et qu’il revoyait l’ensemble, il craignait tant le prestige, qu’il était tenté encore de passer la main dessus pour effacer et pour éteindre.
Quoique le public protestât et se cabrât tout d’abord, il devait finir par leur ouvrir les bras. […] Viens, Miguel de Cervantès Saavedra, viens en finir avec une race d’écrivains absurdes, viens abattre, un idéal chimérique, patronner la réalité, concevoir le meilleur roman du monde ! […] quand finirons-nous de nommer tant d’œuvres magistrales de grâce, d’observation, d’habileté, d’esprit, de désinvolture, de vie, de style et de profondeur morale ? […] Il lutta héroïquement contre la gêne qui avait peu à peu écrasé sa famille, gêne qui finissait par être de la pauvreté. […] Comment il finit, nul ne l’ignore : par des livraisons interminables, par des volumes vendus à bas prix, par des œuvres de basse littérature, écrites pour le lucre.
Pour lui, le calcul par le temps finit, et il ne date plus que de la grande ère de l’éternité. […] Le repas fini, on prie l’étranger de raconter son histoire. […] Il commence par une apostrophe aux champs de Fontenoy, et finit par une apostrophe au comte de Saxe. […] Mais il est temps de finir. […] Ici les haines finissent, et la vérité seule demeure.