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824. (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre III. L’histoire réelle — Chacun remis à sa place »

L’antique voie de fait de quelques-uns sur tous, nommée droit divin, touche à sa fin. […] C’est Junius Blesus qui soupe chez Tuscus Csecina ; l’empereur envoie à ces buveurs une coupe de poison, afin qu’ils sentent par cette fin sinistre d’une nuit trop gaie que Vitellius est vivant. […] Dante mort, c’est le point mis à la fin du treizième siècle ; Jean Huss peut venir. Shakespeare mort, c’est le point mis à la fin du seizième siècle. […] Voltaire mort, c’est le point mis à la fin du dix-huitième siècle.

825. (1897) La vie et les livres. Quatrième série pp. 3-401

La pause touchait à sa fin. […] Je connais ma fin. […] C’est agaçant, à la fin ! […] C’est une mince rivière avec des saulaies vertes et une berge de sable fin. […] Rien de plus beau que la fin de l’art grec.

826. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre V. Swift. » pp. 2-82

Pendant qu’il écrit, son public est sous ses yeux : gros squires bouffis par le porto et le bœuf, accoutumés à la fin du repas à brailler loyalement pour l’Église et le roi ; gentilshommes fermiers aigris contre le luxe de Londres et l’importance nouvelle des commerçants ; ecclésiastiques nourris de sermons pédants et de haine ancienne contre les dissidents et les papistes. […] Les rimes et le rhythme ne sont que des machines officielles, qui lui ont servi pour presser et lancer sa pensée ; il n’y a mis que de la prose : la poésie était trop fine pour être saisie par ces rudes mains. […] He spoiled a fine gentleman. […] They held the universe to be a large suit of clothes, which invests every thing : that the earth is invested by the air ; the air is invested by the stars, and the stars are invested by the primum mobile… What is that which some call land, but a fine coat laced with green ? […] Observe how sparkish a periwig adorns the head of the beech, and what a fine doublet of white satin is worn by the birch… Is not religion a cloak, honesty a pair of shoes worn out in the dirt, self-love a surtout, vanity a shirt, and conscience a pair of breeches, which, though a cover for lewdness as well as nastiness, is easily slipt down for the service of both ?

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