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613. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128

À la première lecture, il distinguait le quatuor ; à la seconde et aux suivantes, il ajoutait au quatuor les autres instruments, et à la fin il percevait et appréciait distinctement l’effet d’ensemble. […] Les sensations produites en nous par le monde extérieur s’effacent alors par degrés ; à la fin, elles semblent suspendues, et les images, n’étant plus distinguées des sensations, deviennent des hallucinations complètes. […] D’un côté, elle prend peu à peu pour elle toute l’attention ; les bruits et les contacts extérieurs deviennent de moins en moins sensibles ; à la fin, ils sont comme s’ils n’étaient pas. […] À mesure que ses forces revenaient, les fantômes apparaissaient moins fréquemment et diminuaient de grandeur, jusqu’à ce que, à la fin, ils ne furent pas plus grands que son doigt. […] Voy. note 2 à la fin du volume.

614. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »

Cette honnête fin de Gil Blas est une vérité du cœur humain. […] J’aime jusqu’à cette fin de phrase, quoique traînante : « S’ils ne lui en font point. […] Comparé aux maîtres modernes, il est loin d’être aussi pénétrant que Fénelon et d’un détail aussi fin. […] Je sens de nouveau les joies et les peines fécondes de l’émulation, et ces naissantes admirations pour les beautés des lettres, auxquelles m’invitait une parole respectée, et qui sont jusqu’à la fin de la vie des voluptés pour l’esprit et des forces pour l’âme. […] On ne s’avise pas de se croire arrivé à cette perfection ; mais on sent qu’elle est humaine, qu’on y peut faire des progrès jusqu’à la fin, et qu’à la condition d’y marcher en tenant la main du guide vénéré, il est de douces satisfactions même dans le sentiment de ce qui nous manque pour y atteindre.

615. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

pour emprunter au duc de Broglie un mot fameux qui mit fin à sa vie ministérielle. […] Tel il m’avait trouvé au commencement, tel il me laissait à la fin de sa harangue. […] Vous savez le fin de ces choses-là, et le peu que j’en connais, je l’ai appris de vous. […] Mais je n’ai pas pensé un seul moment à leur donner cette croyance pour principe, ni pour fin. […] Si notre nation n’en est pas capable, c’est que l’heure de sa fin a sonné.

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