Justine de Lévis, mère de Pulchérie de Vallon, donna sa fille à Bérenger de Surville, jeune gentilhomme du même pays, engagé à la cause royale du brave et infortuné Charles VI. […] Sophie était fille d’un seigneur champenois ; Juliette n’était qu’une bergère obscure que Clotilde avait rencontrée dans les montagnes voisines de sa terre de Vessau, et dont elle cultiva les dispositions heureuses. […] En bauldrier, ceignoit pourprine zône, Corsage altier, d’où pendoit un carquois, Comme en soustint Penthésile amazone, Et voltigeoit tel superbe tricois Que n’eust, chassant, la fille de Latone : Sembloit vers moy, d’ung soubriz amoureulx, En inclinant son angélique teste, Me dire : Amy, plus ne sois malheureulx, « T’ay veu, me plaiz : veulx estre ta conqueste ; Réveille-toy !
La critique, telle que nous la comprenons, est fille du bon sens et du bon goût ; elle s’attache à reconnaître, à découvrir le mérite réel des écrivains, et tout en cherchant à nous garantir d’une vénération aveugle et irréfléchie, elle se complaît à éveiller en nous le sentiment du beau, en nous faisant partager son enthousiasme pour ce qui lui paraît digne d’admiration. […] Sans doute il faut des lois et des lois sévères pour contenir les passions humaines, parce que le désordre des passions est un fléau pour la société ; mais l’Imagination, cette fille du ciel, veut être libre et indépendante. […] Un père ou une mère ont druit d’accompagner leurs fils ou leurs filles sans augmentation du prix d’abonnement.
La subite volte-face d’Hernani récompensé et gracié, Torquemada entrant en scène sur les dernières suppliques de Ben-Habib, l’incendie de la Tourgue égayant les enfants qu’il va tuer, Marie Tudor et Jane ne sachant si c’est l’amant de l’une ou de l’autre que l’on exécute, Marius défaillant entre le désir de sauver Valjean et la terreur de perdre Thénardier, la tempête sous un crâne, la Sachette reconnaissant sa fille en celle qu’elle a maudite, Ceubin saisi par la pieuvre et Triboulet tenant l’échelle à l’enlèvement de sa fille, quelle liste de contrastes, d’hésitations, d’alternatives et de déchirements d’âmes, d’antithèses fragmentaires qui amplifiées et soutenues deviennent la contexture même de toute œuvre. […] Il célèbre dans la Chanson des Rues et des Bois, le printemps, le matin, de jolies filles, les nuits d’été, avec une joie énorme.