Il refusa d’enlever son col et son épingle de cravate qui offrait des points de mire à son adversaire ; il essuya le feu avec un calme parfait. […] La première partie comprend les ténèbres, les pénombres, l’office de la lune, la clairière, les jets de feu et eaux d’artifice (Banville eût écrit tout simplement feux d’artifice et jets d’eau, sans y chercher plus de malice)… Chacune des subdivisions se subdivise à son tour en une infinité de chapitres. […] Il s’agit de soutenir les feux d’une batterie et d’entraver les progrès de l’ennemi. […] Le 106e s’élance, mais le feu redouble. […] · Mais ces violences, ces soldats menés au feu à coups de pied, répugnaient au colonel.
Rappelez-vous ce qu’il dit de la violence des passions en Afrique, dans Candide, récit de la vieille : « C’est du feu, du vitriol, etc. » « A propos de l’aqueduc : « Ici on est dans l’invraisemblance jusqu’au cou. […] Notez d’ailleurs que l’âme de cette histoire est Moloch, le Feu, la Foudre. […] Plein de feu, d’ardeur, d’une âme affectueuse et amicale, unissant à un fonds d’instruction solide les goûts les plus divers, ceux de l’art, de la curiosité et de la réalité, il semble ne vouloir faire usage de toutes ces facultés que pour en mieux servir ses amis ; il se transforme et se confond, pour ainsi dire, en eux ; et ce sont eux les premiers qui, de leur côté, sont obligés de lui rappeler qu’il y a aussi une propriété intellectuelle qu’il faut savoir s’assurer à temps par quelque travail personnel : il est naturellement si libéral et prodigue de lui-même envers les autres qu’on peut sans inconvénient lui conseiller de commencer un peu à songer à lui, de penser à se réserver une part qui lui soit propre, et, en concentrant ses études sur un point, de se faire la place qu’il mérite d’obtenir un jour.
L’homme qui a osé les écrire fut plus et moins qu’un homme en les dictant, il fut le martyr du ciel et de la terre ; il faut chercher son nom et ne pas le prononcer, comme celui de la passion ineffable devant l’ineffable feu du désir et les ineffables larmes de l’expiation. […] C’est l’inspiration, l’inspiration qui est à la langue ce que l’explosion est à la pensée, c’est-à-dire la force et la soudaineté intérieure du sentiment qui le fait jaillir en feu et en flamme dans une harmonie divine qui subjugue à la fois du même coup l’auditeur et le poëte. […] À la molle clarté de la voûte sereine Nous chanterons ensemble assis sous le jasmin, Jusqu’à l’heure où la lune, en glissant vers Misène, Se perd en pâlissant dans les feux du matin… « C’est divin de mélodie, mais c’est plus vague de contour et plus amolli de ton que Chateaubriand dans la même peinture.