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1363. (1905) Propos de théâtre. Deuxième série

Et c’est ainsi que s’expliquent les divergences sur la question de fait. […] Mais regardez tout de suite que cette haine est expliquée et est parfaitement naturelle. […] Est-ce… Pour moi, c’est une forme du cynisme, et, comme voilà un bien gros mot, je m’explique vite. […] Ils ne montraient librement et complaisamment ni leurs vices, ce qui est un cynisme, ni leurs vertus, ce qui en est un autre ; et voilà mon gros mot expliqué. […] Lanson, qui n’est pas la mienne du reste, et je me suis expliqué là-dessus, mais où il y a une part de vérité, bien entendu ; si vous considérez Augier, Dumas et M. 

1364. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

Le Braz, n’avait pas besoin, pour expliquer son goût de l’ironie, d’évoquer un assez incertain ascendant gascon. […] » C’est très bien expliqué dans les discours sur le Poème dramatique d’un nommé Pierre Corneille qui avait fréquenté le théâtre de son temps. […] Il convient peut-être que je m’explique. […] Il faut s’expliquer d’abord sur le « Ce ne sera point vous que je leur sacrifie ». […] Je m’explique : Philaminte n’est pas une cabotine ; c’est un caractère.

1365. (1896) Le livre des masques

Il est plus facile de le sentir que de l’expliquer. […] Le Voyage d’un nommé Chrétien (The Pilgrim’s Progress), de Bunyan, le Voyage spirituel, de l’espagnol Palafox, le Palais de l’Amour divin, d’un inconnu, ne sont pas œuvres totalement méprisables, mais les choses y sont vraiment trop expliquées et les personnages y portent des noms vraiment trop évidents. […] Voici, pour expliquer cela, quatre strophes évoquant les temps de jadis : Jadis — c’était la vie errante et somnambule, A travers les matins et les soirs fabuleux, Quand la droite de Dieu vers les Chanaans bleus Traçait la route d’or au fond des crépuscules. […] La Motte de terre explique cela avec lucidité et avec force, travail d’un écrivain tout à fait maître de ses dons naturels et qui les manie avec aisance et cet air de domination qui dompte facilement les idées. […] Ce dernier point est facile à expliquer d’un seul mot : pour le non-artiste, l’art est toujours immoral.

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