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989. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »

Quelle meilleure occasion qu’un conclave pour imposer des engagements effroyables à un pouvoir égaré, qui ne verrait pas que le suicide allait être la condition forcée d’une existence de quelques jours ? […] Nous qui n’écrivons point de l’histoire personnelle, nous jetterons un voile sur la fin de cette existence bouleversée.

990. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « M. Viguier »

Je lis dans une des lettres affectueuses et touchantes que j’ai sous les yeux, écrites de Vienne à son vieil ami Théodore Gaillard, des aveux et des semblants de remords de cette flânerie délicieuse, de cette humeur incurablement vagabonde qui le promenait par toutes les capitales, prenant de chacune ce qu’elle avait d’original et d’excellent : « Quelle existence frivole !

991. (1874) Premiers lundis. Tome II « Hippolyte Fortoul. Grandeur de la vie privée. »

Il repart de chez ses amis, pour revenir de nouveau à quelque prochaine saison ; chaque retour est peint à ravir, et comme l’unique accident qui projette une émotion intermittente et croissante dans l’heureuse et monotone existence des amants : « A la fin de l’hiver de 1741, par un beau jour, Simiane venait de greffer ses poiriers ; il tenait encore sa serpette, et s’était jeté sur l’herbe.

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