Or, je ne puis me persuader que ce parallélisme soit ou l’effet du hasard, ou une illusion de mon esprit.
Rien n’est plus malaisé que d’avoir sans cesse présent à l’esprit, que la multiplication de chaque forme vivante est constamment limitée par des circonstances nuisibles inconnues ; et que ces mêmes circonstances, quelque invisibles qu’elles soient pour nous, sont cependant très suffisantes pour causer d’abord la rareté d’une espèce et finalement son extinction.
Mais elle me semble fondée principalement sur la supposition erronée, mais profondément enracinée dans notre esprit, que les conditions physiques d’une contrée ont l’influence la plus puissante sur la détermination de ses habitants.