Mais, vois-tu, vous êtes tous pour moi des espèces d’Onans. […] Mais après cette modeste remarque, entrons dans la pensée plus intime de l’auteur. « … L’homme est né pour l’idéal, dit un de ses critiques24 en résumant le thème général du livre, il a mission de travailler à l’amélioration de son espèce, et il s’en trouve empêché par ses instincts sexuels, source infinie d’abrutissement et de dégradation. « Il est temps, s’écrie M.
À ce terme de genre substituons celui d’espèce, et disons que, dans cette lutte pour l’existence que les espèces littéraires soutiennent les unes contre les autres comme les espèces animales, le roman avait conquis, dès le milieu du dix-neuvième siècle, non pas certes le rang dominateur qu’il occupe aujourd’hui, mais déjà une place de tout premier plan. […] Le soldat serait alors une de ces espèces sociales que le plus perspicace des observateurs, Balzac, démêlait déjà. […] Ce prétendu révélateur de la justice sociale, comme disent nos politiciens, fut un déséquilibré de la plus classique espèce. […] Comme tous les dégénérés de son espèce, Rousseau est à la fois un égotiste et un émotif. […] Il est un citoyen, certes, et même le plus important de tous, puisqu’il assure l’indépendance de la Cité, mais c’est un citoyen d’une espèce particulière.
Je ne veux pas vous dissimuler l’espèce d’effroi qui m’a saisi en me voyant tirer du demi-jour qui me convenait si bien vers une lumière si vive et si inattendue ; ce sentiment est excusable : il y va de trop pour moi, sous toutes sortes de sérieux rapports, d’être jugé avec une si extrême bienveillance dans un article dont vous êtes l’auteur et que vous avez signé.