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453. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219

La ville entière, qui en sut bientôt la nouvelle, fut très édifiée de cette mort. […] « L’issue de cette audience et la réponse que par trois fois j’adressai à l’allégation de l’Empereur se répandirent bientôt dans Paris, et de Paris dans la France entière. […] Ma mère, mes frères, mes sœurs et mon oncle doivent une trop respectueuse gratitude au Souverain Pontife et à Votre Éminence pour attirer de nouveaux désastres sur cette ville où, proscrits de l’Europe entière, nous avons été accueillis et recueillis avec une bonté paternelle que les injustices passées n’ont rendue que plus touchante. […] « Ayant dans mon testament, écrit tout entier et de ma propre main et daté de ce même jour, nommé et institué mon héritier fiduciaire Mgr Alexandre Buttaoni, promoteur de la foi, avec charge de remettre en temps et lieu l’héritage à mon héritier propriétaire, je déclare par ce feuillet, qui fait partie de mon testament, ne rien posséder qui, en vigueur du motu proprio du 6 juillet de l’année 1816, ne soit parfaitement libre de toute charge et de tout fidéicommis ; et je nomme, institue, déclare mon héritier universel de tous et chacun de mes biens, crédits, droits, la Sacrée Congrégation de la Propagande de la foi, à laquelle néanmoins j’interdis formellement et de la manière la plus expresse, la détraction de la quatrième Falcidia, de quelque manière et à quelque titre que ce soit. « J’entends, je veux, je déclare que, tant que vivra un seul de mes serviteurs gratifiés par mon testament, ou de ceux qui ont reçu un legs annuel à vie, la Sacrée Congrégation ci-dessus nommée ne puisse jouir (excepté de ce qui sera indiqué plus bas) de mon héritage, ni en prendre en aucune manière l’administration, voulant que cette administration soit laissée entière et libre aux mains de mon héritier fiduciaire, Mgr Alexandre Buttaoni (ainsi qu’aux mains de celui ou de ceux qui lui succéderont dans son administration).

454. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »

Perrier, que cette proie « est, pour l’insecte adulte ; le monde entier ». […] C’est moi tout entier qui conditionne mon acte. […] Au reste, il n’y a pas de motif détaché : toute raison d’agir, dans les circonstances graves, intéresse la personnalité entière, qui tout entière détermine l’action. […] Si l’on coupe un bras d’une astérie et qu’on l’irrite, ce bras produira, à lui seul, les mêmes mouvements que chacun des autres, quand ils sont encore soudés ; chez l’astérie entière, il y aura coordination des mouvements, mais les mouvements coordonnés pourront se prévoir et se construire à priori, étant données les structures neuromusculaires élémentaires de chaque rayon.

455. (1882) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Deuxième série pp. 1-334

Guerrier, lui, s’en sert couramment, avec la parfaite sécurité comme avec l’entière liberté d’un historien qui se servirait de documents d’archives. […] Contentons-nous donc d’observer, en premier lieu, qu’il n’y a pas de système de morale qui ne soit dans la dépendance entière de quelque métaphysique. […] Ce n’est pas que ce théâtre lui-même subsiste tout entier. […] Traduisons correctement la pensée qu’une modestie de bon, —  goût l’empêchait d’exprimer tout entière. […] Il a commencé de leur appartenir ; il faut qu’il soit à eux tout entier.

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