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656. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 19, de la galanterie qui est dans nos poëmes » pp. 143-146

Les rapports ont un attrait si picquant, qu’on ne sçauroit se défendre d’aimer à les entendre ; et en des matieres pareilles à celles dont il s’agit ici, il n’est ni mal honnête, ni dangereux de contenter la curiosité des personnes interessées. […] L’amour ne sçauroit mieux se faire sentir que par cette repetition : c’est la marque de l’yvresse de la passion que de n’entendre pas les raisons qu’on lui oppose.

657. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

comme dit M. de Lavedan, et c’est en lisant son livre qu’on les entendra. […] — Vous entendez, me dit-elle, vous entendez ! […] Qui ne l’envie Ne vécut et ne m’entend pas. […] Est-ce à dire qu’il faille tout écrire de ce que l’on voit ou de ce que l’on entend ? […] Il faisait un silence exquis dans ce jardin ; on n’entendait que le bruit de la mer.

658. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Elle fit entendre de nouveau son… quos ego ! […] On entre, on se précipite, on se foule, on regarde, la toile se lève… Entendez-vous ces éclats de rire ? […] De celui-là, non plus, on n’entendait guère parler. […] Avez-vous entendu raconter l’histoire de madame Célimène ? […] Dans cette misère si tranquille, on n’entendait pas un seul bruit, rien qui ressemblât à la vie, à l’espoir.

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