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514. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Montalembert orateur. » pp. 79-91

En écrasant l’Université, c’était, en effet, l’ennemie mortelle du christianisme, c’était le séminaire de l’incrédulité qu’il prétendait exterminer. […] Il s’attacha à montrer que la plupart de ces gens-là n’étaient point des alliés pour lui, mais plutôt pour l’ennemi.

515. (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260

Les jeunes combattants ne pouvaient se tromper sur la valeur des forces ennemies… Car il est temps de rendre à la poussée lyrique dont la clameur emplit ces quinze ou vingt dernières années, son sens réel et sa juste physionomie. […] Monde des idées et monde des corps, il saura célébrer toute chose créée… mais par le moyen artistique d’une nouvelle création. » Et les ennemis du Parnasse, aux pontifes de l’Empirisme jetaient ces derniers mots, soudain, comme un défi.

516. (1864) De la critique littéraire pp. 1-13

Je dois vous les exposer d’abord, afin que vous voyiez si, en appelant à vous un si étrange critique, vous n’introduirez pas l’ennemi dans la maison. […] Pour les critiques enfin, c’est leur ennemi personnel ; ils y voient la marque de l’esprit bourgeois, de la médiocrité, de la sottise : « Silence, vous à qui la synthèse des arts échappe, et dont l’infini ne traverse pas l’âme ! 

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