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1025. (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155

Il excluait l’élément pathétique de la comédie : Le comique, ennemi des soupirs et des pleurs, N’admet point en ses vers de tragiques douleurs. […] » Sublime aussi, cette phrase d’un plaidoyer de Démosthène : « Tantôt il le frappe comme ennemi, tantôt pour lui faire insulte, tantôt avec les poings, tantôt au visage. » Mais par où donc sublime ?

1026. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »

Et ne s’est-il pas rencontré au xvie  siècle quelque méchant général persuadé que s’il reculait devant un ennemi hérétique, c’était par scrupule de religion ? […] La Réforme avait invoqué contre le catholicisme le principe du libre examen ; mais à peine conquis, elle l’avait étouffé dans son sein, ne le trouvant bon que contre ses ennemis.

1027. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Chamfort. » pp. 539-566

Donnez-lui une autre âme, et sa frêle existence va se dissoudre. » Un peu avant la Révolution, Chamfort, qui habitait chez son grand ami le comte de Vaudreuil, c’est-à-dire en plein monde Polignac, au centre du camp ennemi, trouva moyen de se dégager, et il alla se loger aux Arcades du Palais-Royal. […] Stahl-Hetzel a vu dans mon article sur Chamfort une déclaration et un réquisitoire contre le sonneur de tocsin de la Révolution et de la République ; car il me fait l’honneur de me considérer comme un ennemi de cette forme de gouvernement, et il me donne là-dessus toutes sortes d’avis et de conseils, sans se demander s’il a bien caractère et qualité pour cela.

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