Serait-ce plutôt l’événement de la grossesse de Louise et de la mort de son enfant, involontairement tué par suite de l’obstination qu’elle met, étant enceinte, à aller avouer son changement de cœur à son premier amant ? […] Ou bien, c’était l’enfant mort par l’opiniâtreté imprudente de sa mère qui, à son tour, pouvait tuer le sentiment qu’on avait pour elle. […] Élevé par son gendarme sauveur et marraine, obligé de fuir la maison dans laquelle il avait été recueilli, parce qu’il avait vu enlever un jour par des Bohémiens sa petite sœur d’adoption, Gigonnette, sans que son bouillant courage d’enfant pût la sauver, cause involontaire de la tragique folie de la mère de la jeune fille, il fut d’abord berger aux Pyrénées, puis soldat dans la campagne d’Espagne et en Afrique. — Tel est ce Jean Gigon dont Gandon s’est fait le chroniqueur. […] Ce qui manque, en effet, à ce soldat, ce qui fait tache à sa physionomie, c’est la foi religieuse, qu’on avait moins qu’à présent du temps de Jean Gigon dans l’armée, et dont l’enfant trouvé, devenu soldat pour mourir soldat, devait avoir encore plus besoin que le maréchal de Turenne.
Et ce n’est pas le hasard seul, devenu bon enfant par exception à son usage, qui a poussé et protégé M. […] Ils ont un enfant. Le comte, un Don Quichotte en frac souffre beaucoup dans son sentiment paternel de l’impossibilité où il est de reconnaître son enfant qui est adultérin, mais la Chermidy en souffre, elle ! […] Si le comte de La Villanera épousait cette jeune fille à la condition qu’elle adopterait le petit bâtard de madame Chermidy, l’enfant aurait un titre, une possession d’état et une fortune.
Il s’agit de faire des enfants. […] Le sourire du plus petit enfant voile souvent une intention. […] Ses enfants seront d’abord des mimes. […] avez-vous des enfants à nourrir ? […] L’une avait eu beaucoup d’enfants ; l’autre deux seulement.