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324. (1925) Promenades philosophiques. Troisième série

Le Scamandre rend les troupeaux roux et les eaux de l’Ecosse font que la laine des moutons devient fauve. […] Il est vrai qu’il s’agit de l’eau, qui lave toute souillure, mais à condition qu’elle soit pure. Or, si le robinet a été touché par une main souillée, l’eau sera-t-elle encore pure ? […] L’un se jette à l’eau, à la tête d’un cheval, arrête le bras, etc. ; l’autre regarde comment cela va se passer. […] Qu’arriverait-il, si on lui injectait une décoction de quinquina ou de l’eau de clous ?

325. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »

La goutte d’eau ne se sent pas couler, quoiqu’elle reflète successivement tous les objets de ses rives : c’est qu’elle ne garde l’image d’aucun. […] Agir, pensais-je, se mouvoir, être la goutte d’eau qui monte et blanchit, non la grande étendue morne, engourdie dans son immobilité éternelle ! […] Il glisse sur les eaux, puis disparaît. […] Le niveau de l’eau se haussait sans palpitation. […] ) Hugo décrit le bois où Cosette va chercher de l’eau : « Un vent froid de la plaine.

326. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guttinguer, Ulric (1787-1866) »

Mais laisse-moi du moins regarder dans ton âme, Comme un enfant plaintif se penche vers les eaux ; Toi, si plein, front pâli sous des baisers de femme, Moi, si jeune, enviant ta blessure et tes maux.

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