Je causais de cette toilette, ce soir, quand une vieille femme s’est mise à dire : « Que l’hydrothérapie avait tué la pudeur chez la jeune génération féminine, que le barbotage dans l’eau, à l’instar d’un canard, que l’habitude journalière de se montrer à sa femme de chambre, entièrement nue, diminuaient, tous les jours, l’effarouchement que les femmes d’autrefois éprouvaient à monter trop de leur peau ou de leurs formes. […] * * * — Au dix-huitième siècle il n’y a guère que deux aquarellistes, Baudouin et Gabriel de Saint-Aubin ; les autres, même Moreau, lavent leur dessins avec des eaux d’architecte. […] Avec ce quelque chose d’appuyé et de ressenti, que les bien malades mettent dans leurs paroles, elle revenait amoureusement sur ces jours où elle servait de modèle à son mari, du matin au soir, sur ces jours tout pleins de ses peurs de l’eau, et où cependant sans rien dire, elle posait dans un remuant bateau, en robe blanche, frissonnante du froid du coucher du soleil et de la terreur de chavirer. […] — nous dit, notre italien, — un arc de triomphe du temps de Valentinien, un arc de triomphe tombé comme un homme ivre à l’eau, et qu’on est en train de repêcher tout entier, avec ses quatre statues. […] Dimanche 6 juillet Tout ce temps, où le soleil ressemble à la lampe, dont les brodeuses s’éclairent avec une boule d’eau, tout ce temps de ciel couvert au fond d’une humidité tépide, me jette dans une tristesse, dans un ennui, dans un gris de l’âme, que n’éclairent, ni la publication de mes livres, ni mes folies japonaises.
Eau froide par l’ennui dans ton cadre gelée ! […] Et c’est le sens aussi que je donne à sa passion de la yole, sur l’eau, le seul déplacement du corps qui lui plût. […] Et sur un tel problème l’esprit de Mallarmé, comme la fleur sur l’eau, s’épanouissait voluptueusement. […] Le développement se glace au moment même où il sourd, comme l’eau de paradoxales fontaines. […] Il dort au lit profond creusé par les eaux vierges.
Étant ainsi convenus de leurs mouvements, les volontaires partent au nombre de deux mille hommes ; il tombait du ciel beaucoup d’eau. […] Cependant Chirisophe arriva à un village « devant lequel des jeunes filles et des femmes puisaient de l’eau à la fontaine ». […] Deux filets d’eau, qui courent entre les branches d’acacias, se dégorgent dans un petit lac, en soulevant de longues ondulations brillantes. […] Et, sous le platane coule la plus agréable source de l’eau la plus fraîche, comme on en peut juger en y trempant les pieds. […] On lui versa des carafes d’eau sur la tête, et pendant ce temps les dames semonçaient Saint-Simon.