Insensiblement le courant se nettoie et marque sa voie, comme il arrive à un fleuve qui, entrant violemment dans un nouveau lit, clapote d’abord dans une tempête de bourbe, puis pousse en avant ses eaux encore fangeuses qui par degrés vont s’épurer.
Lorsque Marianna rencontre George Bussy aux eaux de Bagnères, elle n’est plus assez clairvoyante, assez maîtresse d’elle-même pour l’interroger, pour l’éprouver avant de le suivre.
Notre admiration pour ces rubis d’une si belle eau, et si parfaitement taillés, ne nous permet pas d’insister sur le reproche que nous lui adressons ; mais nous croyons que ce reproche est fondé.