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347. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »

Leur drame manque, non pas seulement d’unité, mais d’intérêt et de sympathie, de netteté et de vraisemblance. […] Après le drame, le vaudeville. […] Cette scène est le seul moment où le drame éclate, l’unique éclair qu’il dégage. […] Tel est ce drame sain et fort, saisissant et vrai, d’une exécution supérieure, d’une moralité haute et neuve.

348. (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164

Sans doute, l’écrivain aura le choix de son milieu, de ses personnages, de l’intrigue et du dénouement de son drame, mais toujours son récit devra donner quelque figure de la réalité, en produire l’illusion. […] Je crois que c’est là un droit absolument nécessaire de l’écrivain, et qu’il n’y a presque pas de roman ou il ne doive en user, parce qu’il n’y a presque pas de drame auquel le mal ne soit mêlé essentiellement. […] Il ne cessera pas, enfin, d’être l’acteur du drame dont nous voulons le secret.

349. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Verhaeren, Émile (1855-1916) »

Le titre seul de son drame (Les Moines) évoquait quelque nouveau Torquemada tout en ardeurs extrahumaines, en paradisiaques ou bien infernales visions, en azur et en flammes. […] Voici un drame de pensée, d’humanité et de psychologie.

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