de quelle douleur, de quelle espérance cent fois déçue, ce cri est-il la plainte ? […] Ses douleurs, amassées pendant des siècles, sont un poids qui l’écrase. « Oh !
Ce tribut payé à la douleur conjugale, elle se souvient du commandant, à qui elle vient de donner des droits en acceptant la démission qu’il lui offrait tout à l’heure ; et vite elle lui écrit de partir « pour respecter son veuvage. » Si Louis Guérin ne lit pas entre les lignes de ce billet doux le conseil de se faire tuer au Mexique ou d’y mourir de fièvre jaune, c’est qu’il a la vue basse, comme tous les amants. […] Quelque bronzé que soit un coquin, il ne tombe pas subitement d’une haute position sociale dans la boue et sur le pavé sans pousser un cri de rage et sans ressentir une douleur atroce.
Comme un fruit de douleurs qui pèse aux flancs de femme Impatient de naître et pleurant d’être né ? […] Le tombeau était pour moi la pierre de Moïse d’où coulaient toutes les eaux ; j’ouvris mon cœur comme une écluse, et la prière en sortit à grands flots avec la douleur, la résignation et l’espérance ; et mes larmes aussi coulaient ; et quand je retirai mes mains de mes yeux et que je les posai contre le seuil pour le bénir, elles firent une marque humide sur la pierre blanche… Un bruit m’avait fait lever en sursaut.