Mais Wellington n’avait pas l’idée de se dérober ; il avait étudié en avant de la forêt la forte position du Mont-Saint-Jean : il l’occupa, solidement et nous y attendit La nuit arrivée, Napoléon donna les ordres pour la bataille du lendemain, quoiqu’il en doutât encore. […] Il se trouva, après reconnaissance, que c’étaient des Prussiens, le corps de Bülow qui n’avait pas donné à Ligny et qui se dirigeait vers Wellington. […] « Nous avions ce matin quatre-vingt-dix chances pour nous », dit à ce moment Napoléon au maréchal Soult ; « l’arrivée de Bülow nous en a fait perdre trente ; mais nous en avons encore soixante contre quarante. » Se hâter d’autant plus et donner en toute vigueur contre la gauche et le centre des Anglais était le mouvement indiqué, et Napoléon l’ordonna. […] , avait donné vers le Mont-Saint-Jean sans en avoir reçu l’ordre. […] Je fuis la rhétorique directe qui s’étale et qui s’affiche ; je ne fuis pas moins la rhétorique retournée, qui est tellement occupée à faire pièce à la rhétorique solennelle, qu’elle en oublie le fond des choses, qu’elle se prend elle-même à des mots, leur donne une importance qu’ils n’ont pas, et devient une manière de rhétorique à son tour.
Appelé à donner une édition des Commentaires de César à l’Imprimerie impériale, environné par la munificence de l’Empereur de tous les instruments nécessaires à ce grand travail de collation, il put établir un texte excellent. […] « Aux savants seuls il appartient de fixer le rang qu’occupera Dübner dans l’histoire des progrès de la philologie et de la critique au xixe siècle : on devra toutefois considérer, en appréciant ses mérites, qu’il ne lui fut jamais donné de les développer en pleine liberté dans un travail tout à fait original et individuel ; il était toujours plus ou moins commandé par les conditions matérielles des publications auxquelles il s’employait. […] Le Clerc en parlant ainsi oubliait que pendant longtemps son principal titre, à lui-même, était d’avoir donné un texte, une édition de Cicéron. […] Laissant à d’autres l’honneur d’une culture méthodique et raisonnée, il ne se donnait que comme un ouvrier helléniste qui s’ôtait formé à force de pratique et d’usage. […] Je m’étais donné à moi-même quelques-unes des raisons que vous m’opposez, et, en écrivant hier à M.
— Savez-vous bien que notre confrère Viennet, qui se donnait des airs d’indépendance et qui n’était qu’un déiste pusillanime, n’a pas craint d’écrire dans une lettre à ce…, notre si peu confrère, que nous étions trois autour du tapis vert, trois ni plus ni moins, qui étions de la religion de Lucrèce ? […] Sainte-Beuve lui eût donné plus d’essor, plus de grandeur ; les sévérités littéraires, et qui n’étaient que de pure forme, à l’égard d’un traducteur qui se montrait un si aimable solliciteur dans la vieillesse, n’auraient pas tenu : elles seraient tombées d’elles-mêmes, elles auraient disparu ; M. […] Il aurait déployé, à propos de Lucrèce, toute sa profession de foi scientifique et philosophique ; il eût pleinement justifié la définition qu’une noble intelligence184 donna un jour de lui : « un croyant sans religion », montrant une fois de plus la nature de ses croyances basées sur ce que les connaissances humaines ont de plus positif et de plus grandiose. […] Mais c’étaient là des suffrages suspects, nuisibles à Lucrèce, et qui donnèrent cours aux reproches d’athéisme et d’immoralité dont est chargée sa mémoire. […] « Et M. de Pongerville nous donne en échange : Ô toi, mortel heureux, dans ta noble indigence, Si du luxe trompeur la magique élégance N’a point, pour soutenir tes superbes flambeaux, En statue avec art transformé les métaux, etc., etc.