Deux légères fautes qu’il avait commises dans les derniers temps y avaient été peu senties : l’une, c’était d’avoir composé et publié un poëme français, Hélène, qui ne donnait pas sa mesure, qui semblait pourtant la donner, et qui pouvait faire dire à ses critiques d’ici qu’il n’avait de talent qu’en patois et grâce à son patois ; l’autre faute, c’était d’avoir adressé un Poëme-Épître à M.  […] Élie Mariaker est le nom de l’auteur censé mort, dont on nous donne la vie, la pensée et les vers. […] » Plus d’un poëte en retard m’a donné le remords de l’avoir omis et négligé : et M.  […] Il en a donné tout un volume in-8°, magnifiquement imprimé, en 1851 ; la Révolution de février ne fit qu’en interrompre et en retarder l’impression. […] Quoique j’aie dit que je ne prétendais pas faire le moins du monde une Notice sur Boulay-Paty, je suis pourtant amené, par l’incomplet et l’insuffisance absolue de celle qui est en tête du Recueil posthume, à donner quelques indications précises et quelques dates.

Camille Rousset vient de nous donner l’histoire, jeune homme charmant et sage, sur qui reposaient toutes les espérances du maréchal et tout l’avenir de cette race des Fouquet, ainsi restaurée et ressuscitée du fond de l’abîme. […] Il nous donne cette fois le tableau des campagnes auxquelles prit part le jeune comte de Gisors. […] A son retour, le comte de Gisors donna un bon exemple : il ne craignait pas la mort, mais il craignait la petite vérole et ses laideurs. […] Camille Rousset, muni des papiers d’État et de toutes les correspondances confidentielles, donne un récit qui peut être considéré comme définitif. […] Il était arrivé à la perfection ; il semble qu’il n’avait plus qu’à mourir… Songeons pourtant que, s’il lui avait été donné de vivre Page de son père, soixante-dix-sept ans, il serait mort seulement en 1809.

Sainte-Beuve ne comptait plus au Sénat que cinq amis, qui lui donnèrent jusqu’à la fin des marques de sympathie particulières : M.  […] Sainte-Beuve, qui n’attendait que le signal donné par M.  […] Sainte-Beuve n’a à donner aucune explication, si ce n’est qu’on lise et qu’on juge ses articles en eux-mêmes. […] Il en aurait peut-être écrit, lui-même, à un moment donné, le récit dans un de ses livres. […] Mais la badauderie d’abord, qui en a eu vent, a donné l’idée à la calomnie et à l’invective d’attrouper les gens à scrupules.