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229. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 37, des défauts que nous croïons voir dans les poëmes des anciens » pp. 537-553

La maniere dont nous vivons avec nos chevaux, s’il est permis de parler ainsi, nous révolte contre les discours que les poëtes leur font adresser par des hommes. […] Mais ces discours étoient convenables dans l’Iliade écrite pour être lûe par des peuples chez qui le cheval étoit en quelque façon un animal commensal de son maître. Ces discours devoient plaire à des gens qui supposoient dans les animaux un dégré de connoissance que nous ne leur accordons pas, et qui plusieurs fois en avoient tenu de pareils à leurs chevaux.

230. (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243

D’abord en discours proprement dits, en éloquence. […] Mais le mot de discours a encore un autre sens et elle demeure tout de même une critique de discours. Discours signifie ordre. Le Discours sur la méthode, le Discours sur l’histoire universelle, le Discours sur les Révolutions du globe, ont pour but de révéler un ordre dans cette méthode, cette histoire et ces révolutions. […] Mais les deux discours se tiennent également sur un certain plan.

231. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 467-471

Patru est le premier qui ait donné l’exemple à l’Académie Françoise de composer des Discours de remercîment. […] Ce témoignage leur plut si fort, qu’ils ordonnerent qu’à l’avenir tous les Récipiendaires feroient aussi un Discours de remercîment.

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