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517. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »

La seule différence entre les organismes qui produisent annuellement des œufs ou des graines par milliers, et ceux qui n’en produisent qu’un petit nombre, c’est que les plus lents reproducteurs auraient besoin de quelques années de plus pour peupler une contrée entière, si étendue qu’elle fût, les circonstances étant favorables. […] Une Mouche dépose une centaine d’œufs, et une autre, l’Hippobosque, un seul ; mais cette différence ne décide nullement du nombre d’individus des deux espèces qu’un même district peut nourrir.

518. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Saint-Simon »

Il leur a cloué les oreilles sur la grande porte de son Introduction, et comme il y en a, il faut le reconnaître, de plus longues les unes que les autres, il leur a mis, à toutes, des étiquettes pour qu’on pût apprécier les différences de leur longueur ! […] … Je l’ignore, mais, pour mon compte, je ne crois pas au double Saint-Simon, et, malgré la différence et le contraste de ses langages, j’affirme qu’il n’y en a qu’un !

519. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Henri Heine »

Dans l’article sur l’Histoire de la littérature allemande, par Menzel, qui finit par une si grande position faite à Goethe, et qui me plaît moins, de toute la différence qu’il y a pour moi entre Goethe et Cervantes, le critique, très jeune, du reste, quand il écrivit ce morceau, aie mérite de son article borné par son admiration exagérée de jeune homme pour Goethe, admiration qui s’amortit plus tard dans l’esprit devenu plus mâle de Henri Heine, lequel commença bien par toutes les idolâtries de son temps, mais fut plus fort qu’elles. […] Singulières analogies entre ces deux hommes et singulières différences !

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