Ses lectures l’auront à point dégoûté de la badauderie des intrigues : il est bon de s’être diverti jeune à Ponson du Terrail pour se blaser par la suite aux complications feuilletonnées ; non que l’aventure et le romanesque n’aient leur prix, mais à condition qu’ils soient aventure et romanesque de personnages doués de caractère, d’histoires pourvues d’humanité, — et c’est la différence de Balzac à Gaboriau. […] L’auteur de Michel Teissier, que j’ai nommé sans complaisance, doit me traiter de crapule ou de girouette quand je m’exalte sur Paul Adam : c’est qu’il ne sent pas la différence d’un conteur passable à un bel écrivain.
Chez nos étudiants, nous remarquons les mêmes différences ; les uns aiment mieux traiter leurs problèmes « par l’Analyse », les autres « par la Géométrie ». […] Mais comment aperçoit-on ces analogies et ces différences ?
Dans ces deux éditions se rencontrent une multitude de différences essentielles. Une grande partie de ces différences consiste en ce qu’une multitude de lettres sans date dans le manuscrit sont diversement placées par les éditeurs.