L’israélite pensait bien que son culte était le meilleur, et parlait avec mépris des dieux étrangers.
Ancien dieu des Philistins, transformé par les Juifs en démon.
Un Apollonius de Tyane, avec sa légende miraculeuse, devait avoir plus de succès qu’un Socrate, avec sa froide raison. « Socrate, disait-on, laisse les hommes sur la terre, Apollonius les transporte au ciel ; Socrate n’est qu’un sage, Apollonius est un dieu 1238. » La religion, jusqu’à nos jours, n’a pas existé sans une part d’ascétisme, de piété, de merveilleux.