Les quinze lettres de Georges Guérin que nous avons entre les mains sont une monodie non moins touchante et non moins belle que les plus beaux poèmes psychologiques destinés et livrés à la publicité.
Mais il faut que les expositions des grands magasins soient prêtes trente jours d’avance ; il faut que l’industrie produise en quantités énormes les joujoux ingénieux, destinés à l’amusement des parents et à l’incompréhension des petits ; il faut que d’étranges inventeurs (on choisit des mécaniciens retombés en enfance) disposent avec une nouveauté piquante et économique leurs rouages puérils.
Il est vrai qu’il a fait quelques Contes dont les enfans s’amusent, & qu’on peut lire encore dans un âge avancé, pour affoiblir un moment d’ennui ; mais un homme qui fait tomber un aune de boudin par la cheminée, qui occupe le grand Jupiter à attacher ce boudin au nez d’une Héroïne, n’a pas prétendu travailler pour les Gens de goût, encore moins se destiner par-là à figurer parmi les Coopérateurs du grand chef-d’œuvre de l’esprit humain.