Déjà, dans l’ancien Brahmanisme, ce n’est pas par le raisonnement, ce n’est pas par l’étude, que s’obtient la conviction dernière : elle consiste en une vision, communiquée par celui qui a vu.
Puis, au bout de ce temps, je le reprends à nouveau, j’enlève les dernières scories… et l’œuvre, — fruit de ma patience — apparaît, grâce au sortilège de l’art, spontanée, pareille à une Anadyomène souriante, jaillie des flots pour le ravissement des êtres presque divins qui savent encore aimer la poésie. […] je me souviens d’une promenade. — Un jour de l’été dernier, muni de l’Iliade, je gagnai une forêt de chênes et de sapins où je voulais étudier le cantique auguste des ramures sauvages.
Nous arrivons maintenant à un dernier caractère, tout différent des précédents, à une association d’idées tout autre que l’association d’une sensation à une autre sensation ou d’une image à une autre image.