Il ne faut donc pas s’étonner si quelques modernes, en rendant justice d’ailleurs à l’éloquence de Démosthène, n’en ont pas paru échauffés au même degré que les Athéniens. Cette nation délicate et sensible, qui connaissait l’éloquence et sa langue, avait raison sans doute d’écouter Démosthène avec admiration ; la nôtre ne serait qu’un enthousiasme outré, si elle était au même degré que la leur. […] Il est vrai que Cicéron fait oublier ce défaut par les autres qualités de l’orateur qu’il possède au suprême degré.
Il a pris pour elle les ornements de la pensée, et toute la poésie qui était en lui à un degré supérieur d’énergie, tout le temps qu’il savait moins, et par conséquent qu’il était plus sincère, la poésie est morte enfin, indigérée de littérature ! […] Il s’agit de vérité, de profondeur humaine ; il ne s’agit pas d’habileté, d’art retors, savant, consommé, qui, d’ailleurs, à ce degré, n’y est pas non plus. […] » Mais, quand des grands mortels par degré j’approchai, Je me sentis de honte et de respect touché.
Loti a eu à un rare degré ce sentiment de l’immensité où nous sommes perdus. […] C’est proprement la vie qui rentre à tous les degrés du monde de l’art. […] C’est la forme la plus élémentaire et le plus bas degré de l’indépendance. […] Ollivier possède à un rare degré ce qu’on est convenu d’appeler les dons de l’orateur. […] Au degré le plus bas est l’égoïsme individuel.