Plus d’intérêt & de vivacité, & le Professeur de Toulouse n’auroit aucun de ces défauts qui deviennent aujourd’hui plus communs que jamais dans les Ouvrages d’éloquence.
Quoi qu’il en soit, Lélia, avec ses défauts et ses excès, est un livre qui méritait grandement d’être osé. […] Nous aurions souhaité au livre un ton plus apaisé, des conclusions plus consolantes, plus de conduite et de tempérance, en quelque sorte ; mais n’eût-ce pas été en changer la nature et y retrancher une portion notable des qualités ou défauts extraordinaires ?
Sans doute, le bon sens élevé a toujours moyen de juger : même à défaut d’œuvres bien assises et harmonieuses, on pourrait se prononcer, regretter, désirer, indiquer son blâme ou son espérance. […] A défaut d’un grand siècle qui demande avant tout l’établissement, la gradation et l’harmonie dans l’ensemble, on est une fort belle chose secondaire, une spirituelle et chaude entreprise très-variée, très-mêlée, très-infatigable, un coup de main, au moins amusant, dans tous les sens.