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1009. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »

Ils ont découvert la métaphore et l’harmonie imitative4 ! III      Est-ce à dire qu’il n’y eût plus rien à découvrir en poésie ?

1010. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Mme Desbordes-Valmore » pp. 01-46

… Et ne dites point : « Le gaillard était peut-être un inconnu, qui n’avait de talent qu’aux yeux de Marceline, ou dont le talent était ignoré des contemporains ; un obscur amateur dont l’histoire n’a pas gardé le souvenir. » Non, c’était un homme qui eut quelque notoriété en son temps, et dont le nom a été presque sûrement enregistré par les Bouillet, les Dezobry et les Vapereau ; témoin ces mauvais vers de sa triste maîtresse : Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes… D’un éloge enchanteur toujours environné, À mes yeux éblouis il s’offrait couronné… … C’est bête, tout de même, de se donner tant de mal pour découvrir le mot d’une énigme qu’il importe si peu de débrouiller. […] Victor Hugo, qui m’a reçue à cœur découvert… Il demeure attaché à l’idée de te ramener à Paris.

1011. (1890) L’avenir de la science « XXIII »

Je vois Louis XIV fondant je ne sais quel ordre nobiliaire et je ne vois pas Vincent de Paul fondant la charité moderne ; je vois des scènes de cour plus ou moins insignifiantes et je ne vois pas Abélard, au milieu de ses disciples, discutant les problèmes du temps sur la montagne Sainte-Geneviève ; je vois le serment du jeu de Paume et je ne vois pas Descartes, enfermé dans son poêle, jurant de ne pas lâcher prise qu’il n’ait découvert la philosophie. […] Mais, quand le monde sera rationaliste, le plus grand homme sera celui qui aura le plus fait pour les idées, qui aura le plus cherché, le plus découvert.

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