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835. (1929) Dialogues critiques

Quant au critique des œuvres contemporaines, il doit pareillement avoir ou acquérir la largeur de vues, se montrer libéral et compréhensif, rendre justice à tous les talents, même aux plus divers et à ceux qui s’inspirent des convictions les plus séparées par des abîmes ou par des nuances (la nuance est plus grave, d’après Capus). […] Pierre Alors, d’après vous, un critique indépendant est condamné à vivre en ours ou en moine de Thébaïde sans la moindre Thaïs. […] D’après le « chapeau » de Marcel Prévost, il paraît que c’est un jeune.

836. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128

À la fin, j’en fus persuadé ; puis tout devint confusion… Je perdis l’esprit, et je demeurai trente ans dans un asile. » Au sortir de l’asile, il avait conservé la même faculté de peindre un portrait d’après l’image intérieure du modèle ; mais on l’empêcha de travailler, par crainte du même accident. […] VI On peut, d’après ces exemples, se former une idée de notre machine intellectuelle. […] Elle est la sensation elle-même, mais consécutive ou ressuscitante, et, à quelque point de vue qu’on la considère, on la voit coïncider avec la sensation. — Elle fournit aux mêmes combinaisons d’idées dérivées et supérieures : le joueur d’échecs qui joue les yeux fermés, le peintre qui copie un modèle absent, le musicien qui d’après son cahier entend une partition, portent les mêmes jugements, font les mêmes raisonnements, éprouvent les mêmes émotions que si l’échiquier, le modèle, la symphonie frappaient leurs sens.

837. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXIXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (1re partie) » pp. 241-314

Là-dessus, et d’après ce qu’on lui en rapporta, Eckermann prit courage, adressa son traité critique manuscrit à Goethe, et se mit lui-même en route à pied et en pèlerin pour Weimar, sans autre dessein d’abord que de faire connaissance avec le grand poète, son idole. […] D’après M. de Müller, Napoléon, en parlant de la tragédie, aurait encore ajouté : « — La tragédie doit être l’école des rois et des peuples ; c’est là le but le plus élevé que puisse se proposer le poète. […] D’après M. 

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