L’indignation ne pleure pas, et d’ailleurs la sienne est un peu grimacière.
Il croit même, en fait, que jamais les hommes n’ont tiré morale d’ailleurs que de la science. […] Et les hommes aiment à penser librement, parce qu’ils sentent que l’essence même de la pensée est d’être libre, et qu’une pensée qui n’est pas spontanée, quelque rares qualités qu’elle puisse avoir d’ailleurs, a ce seul défaut et ce seul manque qu’elle n’est pas une pensée. […] Il fut aidé, d’ailleurs, dans sa tâche, par une qualité qu’il possédait à un degré surnaturel.
Mais Rousseau était buté ; il était chaussé de son idée qui d’ailleurs et ailleurs n’est pas absolument fausse. […] L’habileté, relative, de Fabre d’Eglantine, qui se trouvait d’ailleurs en conformité avec la progression dramatique, a été de présenter d’abord Philinte comme indifférent au malheur général, sur quoi le public s’est dit : « Bon ! […] C’est elle, puisqu’il l’a chargée de démasquer Tartuffe, qu’il eût également chargée d’exprimer son respect pour les sentiments dont le langage de Tartuffe n’est qu’une parodie sacrilège, elle et non pas Cléante, qui ne tient pas à l’action, qui ne parle qu’à la cantonade, qu’on pourrait ôter de la pièce sans qu’il y parût… Mais l’Elmire, dans Tartuffe, n’est qu’une aimable femme, à qui l’on peut bien dire que toute idée religieuse paraît étrangère, qui ne trouve, pour répondre à la grossière déclaration de Tartuffe, aucun des mots qu’il faudrait [si elle avait des sentiments religieux] et comme d’ailleurs sa vertu n’en est pas moins inattaquable, qu’est-ce à dire, sinon que par nature gens libérés ont un aiguillon qui les pousse à faits vertueux et les repousse du vice ? […] Elle est avant tout une admirable maîtresse de maison rurale et agricole, de quoi je ne songe d’ailleurs qu’à la féliciter, et une mère très vigilante dont je la félicite encore davantage, et elle élève ses enfants qui ont moins de douze ans selon les idées de l’Emile (déjà), c’est-à-dire en ne leur apprenant rien par les livres.