C’est une reprise de la gloire, quand les curieux de documents s’aperçoivent que, parmi ces livres « démodés », quelques-uns sont, comme Julia de Trécœur et Monsieur de Camors, je l’ai dit déjà et je le répète avec la certitude de ne pas me tromper, des chefs-d’œuvre tout court. […] Certes, elle est reçue bien inégalement par les curieux qui viennent passer là quelques heures ; mais les plus distraits en bénéficient tous de quelque manière.
Dans cette île, où, comme dans toutes les colonies européennes, on n’est curieux que d’anecdotes malignes, leurs vertus et même leurs noms étaient ignorés.
Mais, je le répète, la supériorité intellectuelle entraîne la supériorité religieuse ; ces futurs maîtres, nous devons les rêver comme des incarnations du bien et du vrai ; il y aurait joie à se subordonner à eux. » J’arrête ici ma citation, parce qu’il est très long de copier, et parce qu’ici, comme dans l’Avenir de la science, il faudrait tout citer, tant tout est plein : curieux, inquiétant, nouveau, passionnant ; pourtant il faut que je recommence : « L’univers serait ainsi consommé en un seul être organisé, dans l’infini duquel se résumeraient des décillions de décillions de vies, passées et présentes à la fois. » Or il est évident qu’un tel résumé ne pourrait s’obtenir que par une totalisation de la mémoire universelle, donc par une globalisation, par un achèvement, et par un arrêt de l’histoire.