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495. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »

Craint-il qu’on n’en découvre encore des traces dans ses opinions présentes ? Cela n’est point à craindre.

496. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVIII et dernier. Du genre actuel des éloges parmi nous ; si l’éloquence leur convient, et quel genre d’éloquence. »

Que sur tous ces objets, s’il a une âme sensible et forte, il ne craigne pas de s’y abandonner ; la nature est pour lui. […] qu’elle ait un asile dans vos ouvrages ; que chacun de vous fasse le serment de ne jamais flatter, de ne jamais tromper ; avant de louer un homme, interrogez sa vie ; avant de louer la puissance, interrogez votre cœur ; si vous espérez, si vous craignez, vous serez vils.

497. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. —  première partie  » pp. 126-268

Dans tout ce qui suit, nous ne craindrons pas de nous étendre à plaisir sur les relations avoisinantes de Fauriel, et d’y introduire le lecteur à son sujet. […] C’est ce que je crains : car je ne crains pas trop que vous ne trouviez pas qu’au fond cela est vrai. […] En nous occupant de Fauriel, nous n’avons pas dû craindre de faire un peu comme lui, d’insister sur les fondations mêmes de notre sujet, et de procéder avec une lenteur consciencieuse, propice aux choses. […] Un tel mot, de poëte à critique, glorifie assez celui qui le profère pour qu’on ne craigne pas de le redire à la louange des deux. […] Manzoni pouvait craindre pour cette science de son cher historien du stoïcisme qu’elle ne fût un obstacle à ce qui est surtout révélé aux petits et aux simples.

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