La seule idée qu’on pourra être enterrés ensemble ne crée-t-elle pas une sorte de parenté ?
Avec la foule des instruments qu’il a créés, l’homme sépare et façonne sans peine les bois, les métaux et les pierres ; avec les cabestans, les leviers et les roues, il soulève et transporte des fardeaux immenses ; avec le secours de l’eau, il communique un mouvement perpétuel et rapide à de vastes machines ; avec le secours de l’air, il fait moudre ses grains et mouvoir ses vaisseaux ; avec le secours du feu, il fait monter l’eau dans ses pompes, sépare les rochers, creuse les mines.
L’un est mort en 1889, l’autre en 1893, et ces deux grands ouvrages n’ont pas cessé de créer autour d’eux de véritables « sociétés de pensée » pour répéter le mot si expressif du regretté Cochin. […] Elle possédait cette vertu de créer des groupes où s’inséraient les nouveaux venus, comme les feuilles des arbres s’insèrent sur leurs branches. […] Le jeu des forces inconnues et inconscientes qui créent les mœurs et qui doivent être comprises comme une adaptation instinctive et irrésistible à des nécessités qui nous protègent en nous dépassant. […] Le voisinage de Florence crée entre les deux cités un antagonisme encore accru par la concurrence commerciale. […] Elles créaient des milieux intellectuels à la bienfaisance desquels participaient les camarades moins brillants de ces précoces triomphateurs.