La comédie essaya bien de se mettre d’accord avec cette disposition des esprits ; mais la difficulté de représenter matériellement les formes de la vie, lieux, meubles, costumes, toutes ces choses où les mœurs générales et les tempéraments individuels mettent leur empreinte, paralysait l’effort des auteurs, dans l’état où était encore l’art de la mise en scène ; et tout le siècle s’écoule sans arriver à créer la pièce réaliste. […] De là les œuvres bâclées, la copie diffuse, les volumes bourrés : chaque feuille d’écriture est un capital créé. […] On peut dire que Montesquieu dans ses Lettres persanes a créé le genre.
C’est l’opposition que crée visiblement en chacun de nous la dualité de l’homme, animal social, et de l’homme, individu égoïste. […] C’est la cité qui la crée. […] Et c’est ainsi que peu à peu, par des procédés inaperçus souvent et encore méconnus, elle a créé dans l’homme un ensemble artificiel et factice, illusoire et nécessaire peut-être, de doctrines, de croyances, de sentiments, de passions qui devaient adapter l’homme à la vie sociale, et qui l’ont fait réellement dans une certaine mesure.
Tandis que l’autorité impériale signe cet arrêt de mort de la bourgeoisie capitaliste et s’effondre, l’activité de Bismarck échafaudé la puissance formidable de l’Allemagne dont il crée l’Unité. […] N’empêche que tant d’aperçus contraires créaient des tiraillements, nous ancraient mal dans la certitude. […] Il s’agit de faits réels, dûment constatés et enregistrés, dont force est aux esprits les plus méfiants de tenir compte et, alors, se crée la Société psychique de Londres qui se propose de soumettre tous les phénomènes d’apparitions spectrales et de matérialisation au contrôle rigoureux du jugement et de la raison.